Alsharq Tribune - Agences
Les microplastiques, petites particules de moins de 5 millimètres, sont omniprésents dans notre environnement et peuvent s'infiltrer dans notre corps, y compris dans le cerveau.
Des recherches récentes ont montré que les microplastiques peuvent pénétrer la barrière hyaline, une structure protectrice qui sépare le système circulatoire du système nerveux central.
Les particules de polystyrène, couramment utilisées dans les emballages alimentaires, peuvent atteindre le cerveau dans les deux heures suivant leur ingestion, suggérant que les microplastiques présents dans notre alimentation pourraient rapidement pénétrer le cerveau.
La surface des microplastiques, notamment le canal biomoléculaire, joue un rôle crucial dans leur capacité à traverser la barrière hyaline.
Ce canal, formé par l'adsorption de biomolécules à la surface des particules, facilite leur interaction avec les cellules endothéliales, leur permettant de pénétrer dans les tissus cérébraux.
Les conséquences potentielles des microplastiques sur la santé humaine incluent l'inflammation et les maladies neurodégénératives, ainsi que l'obstruction des vaisseaux sanguins du cerveau.
Les microplastiques peuvent également être absorbés par inhalation, exposant les consommateurs à une consommation quotidienne importante.
Les recommandations visant à réduire l’exposition comprennent la réduction de l’utilisation des plastiques, l’adoption de matériaux alternatifs et le recyclage. Il est essentiel de poursuivre les recherches pour comprendre les mécanismes de pénétration des microplastiques dans le cerveau et leurs effets à long terme sur la santé humaine.
Une surveillance complète de la contamination des aliments et de l’air par les microplastiques permettra d’évaluer les risques et de développer des stratégies d’atténuation efficaces.