Alsharq Tribune-Suvis
Donald Trump a reçu lundi Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche, affichant un ton nettement plus cordial qu’en février dernier, lorsqu’il avait humilié publiquement son homologue ukrainien.
Cette fois, le président américain s’est montré optimiste quant à une issue au conflit. « Cette guerre va se terminer », a-t-il assuré, promettant que les États-Unis resteraient impliqués dans la sécurité future de l’Ukraine. « Nous leur donnerons une très bonne protection », a-t-il ajouté, sans en préciser les contours.
Le chef d’État ukrainien, vêtu d’un costume sombre plutôt que de sa traditionnelle tenue militaire, a remercié son hôte pour ses efforts « pour mettre fin à la tuerie ».
Trump a de nouveau laissé entendre qu’un processus de paix pouvait être lancé sans cessez-le-feu préalable, contrairement à la demande de Kiev et de ses alliés européens. Il a aussi annoncé vouloir s’entretenir de nouveau avec Vladimir Poutine, rencontré vendredi en Alaska.
Après l’entretien bilatéral, plusieurs dirigeants européens – parmi lesquels Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, Keir Starmer, Giorgia Meloni et Friedrich Merz – se sont joints à la rencontre pour marquer leur soutien à l’Ukraine.
Zelensky a rappelé qu’il ne fallait « pas récompenser » la Russie pour son invasion. Trump, de son côté, a répété qu’il souhaitait que Kiev renonce à la Crimée et à son adhésion à l’Otan.
Selon une source européenne, il soutiendrait également une proposition russe visant à céder Donetsk et Lougansk et à geler le front dans le sud. Sur le terrain, la guerre se poursuit : une frappe de drone russe a fait sept morts à Kharkiv lundi, tandis que des bombardements ukrainiens ont tué deux personnes dans les régions de Kherson et Donetsk .