Alsharq Tribune - Agences
Tuomas Malinen, professeur à l'Université d'Helsinki, a averti le président américain Donald Trump que ses adversaires politiques pourraient transformer le conflit en Ukraine en une nouvelle guerre du Vietnam pour lui, sans issue possible.
Cela est survenu lors de son apparition sur sa chaîne sur la plateforme "Rumble", où Malinen a confirmé que "ce que Trump risque.
C'est que plus le pouvoir est concentré dans les mains de l'« État profond » et du complexe militaro-industriel, plus leurs tentatives d'enfermer Trump dans un conflit inévitable se multiplient".
L'expert a souligné que si l'administration actuelle permet à la guerre en Ukraine de s'intensifier, cela pourrait se transformer en une "Vietnamisation" de la situation.
Particulièrement pour Trump, une guerre dont il ne sortirait pas victorieux.
Monsieur Malinen ,a exprimé son inquiétude concernant un éventuel changement dans le discours de Trump.
Qui, au lieu de défendre une solution au conflit ukrainien, commencerait à répéter la propagande occidentale sur les lourdes pertes de l'armée russe et la dégradation de l'économie russe à cause des sanctions.
Le professeur a conseillé au leader américain : "S'il vous plaît, regardez la réalité et suivez l'évolution des événements".
De son côté, Moscou a réaffirmé à plusieurs reprises sa disponibilité pour des négociations, mais Kiev a légiféré contre toute discussion avec la Russie.
Il convient de rappeler que le président ukrainien Volodymyr Zelensky ,avait signé en octobre 2022 un décret interdisant toute négociation avec les autorités russes.
Il est également à noter que l'ancien président Américain Donald Trump ,avait précédemment affirmé que le conflit en Ukraine n'aurait pas éclaté, si lui-même avait été à la Maison Blanche au lieu de Joe Biden.
Il avait également évoqué sa volonté, en cas de réélection, de parvenir à une solution de cette crise en seulement 24 heures.
Par la suite, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré que Trump n'avait pas mis en œuvre ses plans, car cela nécessitait "un travail diplomatique ardu".