Alsharq Tribune - Yassine Abadli
L'Arabie Saoudite a confirmé que ses investissements aux États-Unis dépassent les 770 milliards de dollars .
Tout en prévoyant que les relations avec Washington continueront de prospérer dans le cadre des vastes réformes économiques que le royaume cherche à mettre en place.
Le sujet des relations saoudo-américaines a été l'un des plus discutés jeudi matin.
Après que le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a exprimé son souhait d'investir 600 milliards de dollars aux États-Unis au cours des quatre prochaines années, lors d'un entretien avec le président américain Donald Trump.
Le président américain Donald Trump a eu mercredi un entretien téléphonique avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane . Au cours duquel ils ont discuté des moyens de renforcer la coopération entre le Royaume d'Arabie saoudite et les États-Unis pour instaurer la paix, la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient.
ainsi que pour intensifier la coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme.
L'Arabie saoudite avait été la première escale de Trump à l'étranger durant son premier mandat présidentiel.
Il avait alors déclaré qu'il envisagerait de retourner en Arabie Saoudite si un investissement de 500 milliards de dollars était réalisé aux États-Unis.
Dans une interview accordée à l'agence Bloomberg en marge du Forum économique mondial de Davos . Le ministre des Finances saoudien, Mohammed Al-Jadaan, a commenté les informations selon lesquelles l'Arabie saoudite prévoit d'augmenter ses investissements et ses échanges commerciaux avec les États-Unis, de 600 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années.
Il a déclaré : « Nous avons une relation extrêmement solide avec les États-Unis depuis des années, ainsi qu'une relation stratégique qui dure depuis plus de huit décennies, fondée sur l'économie et le commerce, et cette relation perdurera. »
Il a ajouté que « les relations avec l'Europe et la Chine continueront également de croître à mesure que l'Arabie saoudite progresse dans sa stratégie visant à développer de nouvelles industries et diversifier son économie au-delà du pétrole. »
Il a précisé que « bien que certains plans aient été réajustés dans le cadre de la Vision 2030 pour tenir compte des priorités et des risques économiques, les réformes suivent toujours leur cours. »
Il a également souligné « l'importance des investisseurs locaux pour atteindre l'objectif du Royaume d'attirer plus de 100 milliards de dollars de capitaux chaque année d'ici 2030. »