Alsharq Tribune - Alarabiya
Les élections législatives en Allemagne ont abouti à un résultat historique pour les conservateurs.
Le parti CDU/CSU a obtenu entre 28,5 % et 29 % des voix, selon deux sondages diffusés par ARD et ZDF.
Friedrich Merz, candidat du parti, a déclaré que son équipe était consciente des défis énormes auxquels l’Allemagne doit faire face.
Il a affirmé que son parti savait ce que le pays nécessitait pour rebondir économiquement et socialement.
Parallèlement, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) a réalisé une performance inédite en recueillant entre 19,5 % et 20 % des suffrages.
Ce résultat marque un tournant historique pour un parti d’extrême droite dans une élection fédérale depuis la Seconde Guerre mondiale.
Merz a clairement indiqué qu’il n’envisagerait pas de coalition avec l’AfD, refusant ainsi toute collaboration avec l’extrême droite.
L’ancien chancelier Olaf Scholz a qualifié les résultats de « surprenants » et a reconnu la responsabilité de son parti dans cette débâcle électorale.
Le nouveau parlement, qui sera réduit à 630 sièges, devra se réunir d’ici le 25 mars prochain.
Merz espère former un gouvernement de coalition en associant le CDU/CSU soit avec le SPD, soit avec les Verts.
Cependant, le leader du parti chrétien-social bavarois, Markus Söder, s’oppose fermement à toute alliance avec les Verts.
Ces élections anticipées, organisées après l’effondrement du précédent gouvernement en novembre 2024, redéfinissent le paysage politique allemand.
Les résultats pourraient également influencer la politique européenne, dans un contexte de défis économiques et migratoires persistants.
Les électeurs attendent désormais de voir comment le nouveau gouvernement mettra en œuvre des réformes structurelles pour l’avenir de l’Allemagne.