Alsharq Tribune - The New York Times
L’administration Trump a lancé de nouvelles mesures pour réduire drastiquement l’effectif des travailleurs fédéraux.
Un mémo circulé par Russell T. Vought, directeur du bureau budgétaire de la Maison-Blanche, et Charles Ezell, chef par intérim de l’Office of Personnel Management, ordonne aux agences de planifier davantage de suppressions de postes.
Des milliers de fonctionnaires, principalement ceux en période probatoire, ont déjà été licenciés ces dernières semaines.
En parallèle, environ 75 000 employés ont accepté des offres de démission différée, contre sept mois de salaire et de prestations.
Le président Trump a réaffirmé son soutien total à Elon Musk et à ses efforts visant à réduire la bureaucratie fédérale lors de sa première réunion du cabinet.
Il a lancé une remarque enjouée en demandant : « Est-ce que quelqu’un est mécontent d’Elon ? Si oui, on le virera ! ».
Plusieurs sondages indiquent que l’opinion publique est majoritairement défavorable à ces réductions dans la fonction publique.
Cette politique de licenciements massifs s’inscrit dans le cadre d’un projet plus vaste visant à rendre le gouvernement plus « efficace » et à réduire les coûts fédéraux.
Les initiatives de Trump et de son équipe, qualifiées de « Project 2025 », suscitent de vives réactions tant au sein du Congrès que parmi les citoyens.
Si certains saluent la volonté de moderniser l’administration, d’autres craignent un affaiblissement des services publics essentiels.
L’administration insiste sur le fait que ces suppressions sont nécessaires pour éliminer les dépenses superflues et repenser le rôle de la fonction publique aux États-Unis.
Cette stratégie de downsizing fédéral reste au cœur d’un débat intense sur l’avenir de l’État et de ses missions, dans un contexte politique de forte polarisation.