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Alsharq Tribune- AFP
Au moins 23 personnes ont été tuées dans les frappes israéliennes sur Gaza dans la nuit de lundi à mardi, ont rapporté les hôpitaux palestiniens mardi.
Parmi les morts figurent trois enfants et leurs parents, qui ont été tués lors d'une frappe sur leur tente près de la ville de Khan Younès, selon l'hôpital Nasser, qui a déclaré avoir reçu quatre autres corps provenant de deux autres frappes.
Dans le centre de Gaza, l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa a déclaré avoir reçu les corps de six personnes tuées dans trois frappes distinctes. Trois autres personnes ont perdu la vie lors d'une frappe sur une maison dans le camp de réfugiés de Nuseirat, selon l'hôpital Awda.
Dans la ville de Gaza, une frappe israélienne sur un immeuble résidentiel a tué cinq personnes, selon le service d'urgence du ministère de la Santé contrôlé par le Hamas. Douze autres personnes ont été blessées.
Lundi, deux journalistes ont également été tués par des frappes aériennes israéliennes, dont Hossam Shabbat, qui travaillait pour le réseau d'information par satellite Al Jazeera du Qatar.
Israël affirme qu'il ne vise que des membres du Hamas et accuse le groupe islamiste d'être responsable des morts civiles parce qu'il opère dans des zones densément peuplées.
L'État hébreu a également déclaré avoir repris ses bombardements et coupé les vivres à Gaza pour forcer le Hamas à accepter de nouvelles conditions pour le cessez-le-feu et à libérer davantage d'otages.
Dans le même temps, des responsables affirment que l'Égypte a présenté une nouvelle proposition pour tenter de remettre le cessez-le-feu sur les rails.
Les Nations Unies ont déclaré lundi qu'elles allaient "réduire leur présence" dans la bande de Gaza d'une centaine de personnes après qu'un char israélien a frappé l'un de leurs bâtiments, tuant un membre du personnel et en blessant cinq autres mercredi dernier.
Dans une déclaration lundi, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a indiqué que "sur la base des informations actuellement disponibles", les frappes sur le site "ont été causées par un char israélien".
Il insiste sur le fait que l'ONU "ne quitte pas Gaza", soulignant que l'organisation a toujours environ 13 000 employés nationaux sur le territoire, travaillant principalement pour l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.
Israël nie être à l'origine de l'explosion survenue mercredi dernier dans la maison d'hôtes de l'ONU au centre de Gaza.
Cette décision intervient alors qu'Israël a interrompu toute distribution de nourriture, de carburant, de médicaments et d'autres produits aux quelque 2 millions d'habitants de la bande de Gaza depuis plus de trois semaines.
D'autres travailleurs humanitaires ont également été la cible de tirs à Gaza. Le Comité international de la Croix-Rouge a déclaré que son bureau de Rafah avait été endommagé par un projectile.
Aucun membre du personnel n'a été blessé, mais les dégâts ont un impact direct sur sa capacité à fonctionner.
Israël a ensuite reconnu la responsabilité de l'explosion, mais a déclaré avoir tiré sur le bâtiment de la Croix-Rouge par erreur, ajoutant que les troupes avaient tiré sur le bâtiment après avoir identifié une menace de la part de membres du Hamas.
