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Alsharq Tribune- Mohamed Otaify
Son nom n'a pas été prononcé, mais c'est bien la politique de Donald Trump, qui a été pointé du doigt. Réunis en sommet depuis ce dimanche à Rio de Janeiro, les dirigeants des BRICS ont condamné la guerre commerciale menée par les États-Unis.
Dans une déclaration commune, les leaders du bloc ont fait part de leur "graves préoccupations" quant à des mesures douanières qui selon eux, "menacent de réduire le commerce mondial, de perturber les chaînes d'approvisionnement et d'introduire de l'incertitude."
Les dirigeants des BRICS ont également condamné l'opération militaire menée par Washington en Iran.
Exprimant leur "grave préoccupation" quant à la situation humanitaire à Gaza, ils ont appelé à la libération de tous les otages, à un retour à la table des négociations et ont réaffirmé leur engagement en faveur de la solution des deux États.
Si le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a prôné la coopération, le premier jour du sommet a toutefois été marqué par l'absence de plusieurs dirigeants, notamment du président chinois Xi Jinping et du président russe Vladimir Poutine.
Le président iranien Masoud Pezeshkian et le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi dont les pays ont rejoint les BRICS en 2024, n'étaient pas non plus présents.
Fondé par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, le bloc des BRICS a été rejoint en 2024 par l'Indonésie, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les Émirats arabes unis. Il a également créé une nouvelle catégorie de "partenaires stratégiques", qui comprend le Bélarus, Cuba et le Viêt Nam.
Plusieurs experts s'accordent à dire que l'élargissement des BRICS ainsi que le contexte économique et politique hautement inflammable pourraient accentuer les difficultés du bloc à parler d'une seule voix.
