Alsharq Tribune- Zainab Hussin
A seulement deux jours de l'élection présidentielle 2025, les candidats déploient ce dimanche leurs derniers efforts pour tenter de persuader les électeurs encore indécis.
Lee Jae-myung du Parti démocrate (PD) mène campagne aujourd'hui dans sa ville natale d'Andong, à environ 190 km au sud-est de Séoul, et dans la région du Gyeongsang, où les conservateurs sont habituellement largement majoritaires.
Plus tôt dans la journée, le candidat progressiste a promis d'assurer un «traitement juste» pour les patriotes et les anciens combattants qui se sont dévoués pour défendre le pays.
«Le devoir fondamental de l'Etat est de défendre le patriotisme de manière honorable», a-t-il écrit sur son compte Facebook. «Je ferai de l'indépendance, de la défense nationale et de la démocratie les trois piliers de notre soutien aux anciens combattants afin d'améliorer la reconnaissance et le traitement à leur égard et de les honorer avec le respect qu'ils méritent», a-t-il ajouté, tout en s'engageant à leur apporter de meilleurs services médicaux et un plus grand soutien financier.
Kim Moon-soo, le prétendant du Parti du pouvoir du peuple (PPP), est en ce jour de repos dans la région de Séoul. Il a lancé sa journée à la ville nouvelle de Gwanggyo, dans la province du Gyeonggi, qu'il a dirigée en tant que gouverneur, tout comme le candidat du PD.
Lee Jun-seok du Nouveau Parti de la réforme (NPR), également une formation conservatrice, a pour sa part choisi d'aller au parc du lac Dongtan à Hwaseong faisant partie de la ville de Suwon, à 33 km au sud de la capitale, pour tenter de convaincre des électeurs, avant un meeting à Séoul plus tard ce dimanche.
La Corée du Sud élira le mardi 3 juin un nouveau président de la République après que l'ancien président Yoon Suk Yeol a été destitué pour avoir décrété la loi martiale en décembre dernier.