Alsharq Tribune- I24 News
La Maison Blanche a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi que le cessez-le-feu entre Israël et le Liban sera prolongé jusqu'au 18 février. Le communiqué précise qu'en parallèle, des négociations commenceront sur la libération des terroristes du Hezbollah capturés par Israël lors des opérations terrestres dans le sud du Liban.
Cette annonce intervient trois jours après que le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Brian Hughes, a déclaré qu'une "prolongation courte et temporaire du cessez-le-feu" était urgemment nécessaire, l'administration américaine voyant d'un bon œil le retrait de Tsahal de zones centrales. Hughes a estimé que l'armée libanaise avait besoin de jours supplémentaires pour se déployer dans d'autres zones, afin que le Hezbollah ne constitue plus une menace pour le Liban et Israël.
Il y a trois jours, Kan News a rapporté que l'échelon politique avait ordonné à Tsahal de ne pas se retirer pour le moment du secteur est du Sud-Liban, malgré la fin de la période d'essai de 60 jours du cessez-le-feu, qui devait se terminer dimanche.
Israël avait néanmoins estimé que la capacité de l'armée libanaise à se déployer efficacement dans le secteur est, de la région de Mais al-Jabal jusqu'au mont Dov, et à détruire les ressources du Hezbollah qui lui sont transférées par Tsahal via le mécanisme américain n'est toujours pas suffisante. Des sources au sein de Tsahal indiquent qu'ils constatent que l'armée libanaise agit et tente d'établir un contrôle sur le terrain, mais qu'elle est encore mise au défi par le Hezbollah et "a besoin de plus de temps pour se renforcer".
L'armée se redéploie dans le secteur ouest, conformément aux plans préparés à l'avance, comme cela s'est produit dans la région de Naqoura et Tyr-Harfa, en coordination avec le mécanisme américain et l'armée libanaise qui a commencé à se déployer sur le terrain et dans les villages chiites.