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Donald Trump a suspendu dimanche soir sa menace d’imposer une série de sanctions contre la Colombie, après que Bogota a accepté ses conditions pour le rapatriement d’immigrés colombiens expulsés par les États-Unis.
Après une escalade spectaculaire entre les deux pays, le président américain Donald Trump a suspendu dimanche soir sa menace d’imposer une série de sanctions contre la Colombie. La Maison-Blanche a en effet assuré que Bogota avait accepté ses conditions pour le rapatriement d’immigrés colombiens expulsés par les États-Unis.
« Le gouvernement colombien a accepté toutes les conditions du président Trump, y compris l’acceptation sans restriction de tous les étrangers illégaux de Colombie renvoyés des États-Unis, y compris à bord d’avions militaires américains, sans limitation ni délai », a indiqué la Maison-Blanche dans un communiqué, a rapporté 20 Minutes. « Sur la base de cet accord, les tarifs et sanctions entièrement rédigés seront mis en réserve et ne seront pas signés, à moins que la Colombie n’honore pas cet accord », a mis en garde la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, dans ce communiqué
Un migrant « doit être traité avec dignité » rappelle le président colombien
Dimanche soir, Bogota a aussi affirmé que « l’impasse » avec les États-Unis était « surmontée », selon le ministre des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo. La tension était montée après la décision de Bogota de refouler des avions militaires transportant des immigrés expulsés par les États-Unis. Le président colombien de gauche Gustavo Petro avait fait savoir sur X qu’ « un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite ».
Washington avait aussitôt menacé d’imposer des droits de douane de 25 % sur tous les biens colombiens entrant aux États-Unis, qui devaient être portés à 50 % dans une semaine, selon le président Trump, malgré l’accord de libre-échange entre les deux pays.
La présidence colombienne avait déclaré qu’elle allait envoyer son avion
En réponse aux sanctions américaines, le président colombien avait annoncé à son tour avoir donné ordre à son ministre du Commerce extérieur de « relever à 25 % les droits de douane sur les importations provenant des États-Unis ».
La présidence colombienne avait également déclaré plus tôt qu’elle allait envoyer son avion « pour faciliter le retour dans la dignité des ressortissants qui devaient arriver dans le pays ce matin, par des vols d’expulsion ».