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Alsharq Tribune- Ahmed Essam
Alors que le cessez-le-feu précaire est entré dans sa troisième semaine, le président américain a réaffirmé sa proposition en faveur d'un déplacement des Gazaouis vers l'Egypte et la Jordanie. Le Caire et Amman ont dit être opposés à toute idée de déplacement.
Le président américain Donald Trump a réaffirmé lors d’une conférence de presse jeudi 30 janvier à la maison blanche que l’Egypte et la Jordanie accueilleront les palestiniens déplacés de Gaza.
« Nous faisons beaucoup pour eux et ils le feront », a dit le président républicain à un journaliste qui lui demandait comment il pouvait amener Amman et Le Caire à changer de position, les deux pays ayant fait savoir qu’ils rejetaient la proposition américaine.
L’idée d’un transfert forcé des Palestiniens de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie a été lancé par Trump après sa ré investiture à la maison blanche, lors d’une interview à bord d’Air Force One.
Le 47e président des Etats-Unis a proposé de déplacer des gazaouis pour leur permettre une meilleure qualité de vie, loin de la bande de Gaza où tout a été démoli par la guerre qui a duré pour 15 mois
Le président Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie ont catégoriquement rejeté l'idée avancée par Donald Trump de transférer dans leur pays les Palestiniens de Gaza.
« La déportation et le déplacement des Palestiniens hors de leur terre est une injustice à laquelle nous ne prendrons pas part », a déclaré Al-Sissi.
Le roi Abdallah a souligné la position ferme de la Jordanie de maintenir les Palestiniens sur leurs terres et de leur permettre d'obtenir leurs droits légitimes, conformément à la solution des deux Etats.
Après quinze mois de guerre à Gaza, un cessez-le-feu a débuté le 19 janvier.
