Alsharq Tribune- Mohamed Otaify
Deux dirigeants du Jihad islamique ont été tués dans une frappe israélienne jeudi en Syrie, a indiqué samedi le groupe palestinien armé qui avait participé à l'attaque du 7 octobre 2023.
Dans un communiqué, le Jihad islamique a indiqué qu'Abdel Aziz Al Minaoui, "un dirigeant de premier plan" né en 1945, et Rasmi Youssouf Abou Issa, "responsable des relations (avec les pays) arabes" né en 1972, avaient été tués "avec un groupe de cadres du mouvement" dans une frappe israélienne jeudi contre des "bureaux et des appartements résidentiels". Leurs corps ont été retirés des décombres samedi, a ajouté le groupe, qui a exprimé sa "détermination à continuer la résistance"
Un peu plus tôt, une source au sein du Jihad islamique avait annoncé à l'AFP la mort des deux dirigeants, précisant qu'ils avaient péri dans une frappe israélienne dans la localité de Qoudsaya, dans la banlieue de Damas, contre un bâtiment abritant l'un des bureaux du groupe en Syrie.
L'armée israélienne a refusé de commenter ces informations. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait annoncé vendredi que 23 personnes, dont des combattants palestiniens et pro-iraniens, avaient été tuées la veille dans des raids israéliens en Syrie. L'OSDH avait fait état de 13 morts dans une frappe contre des immeubles d'un complexe résidentiel réservé aux militaires à Damas et de dix autres, présentés comme des membres du Jihad islamique, dans une autre frappe à Qoudsaya.
Un porte-parole de l'armée israélienne avait confirmé dès jeudi des frappes menées en Syrie contre "des bases militaire du Jihad islamique". Une nouvelle frappe israélienne a visé vendredi le quartier huppé de Mazzé, selon l'agence de presse officielle syrienne Sana. Israël a intensifié ses frappes ces dernières semaines sur le territoire. * Article modifié par Ahraminfo