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Alsharq Tribune - Agences
Une épidémie d'origine hydrique a récemment frappé l'État du Nil Blanc au Soudan, entraînant la mort d'au moins 24 personnes et l'hospitalisation de plus de 800 autres.
Les patients présentent des symptômes tels que diarrhée aqueuse aiguë, déshydratation sévère, vomissements et yeux enfoncés.
Ces cas sont traités au centre de traitement du choléra de l'hôpital universitaire de Kosti, soutenu par Médecins Sans Frontières (MSF).
Cette crise sanitaire survient dans un contexte, où de nombreuses personnes sont contraintes de consommer de l'eau non potable en raison de coupures d'électricité affectant l'approvisionnement en eau potable.
Cette situation a conduit à une augmentation des maladies d'origine hydrique, notamment le choléra, le paludisme et la diarrhée.
Le choléra est une infection diarrhéique aiguë causée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par la bactérie Vibrio cholerae.
Elle provoque une déshydratation sévère pouvant entraîner la mort en quelques heures si elle n'est pas traitée.
Les jeunes enfants, les personnes malnutries ou déjà affaiblies sont particulièrement vulnérables.
Les autorités sanitaires locales, en collaboration avec des organisations internationales, s'efforcent de contenir l'épidémie, en améliorant l'accès à l'eau potable. En sensibilisant les communautés aux pratiques d'hygiène et en fournissant des traitements médicaux appropriés aux personnes affectées.
Cependant, les défis logistiques et l'insécurité persistante dans certaines régions du Soudan, compliquent les efforts de réponse à cette crise sanitaire.
Il est crucial que des mesures urgentes soient prises, pour assurer un approvisionnement en eau potable sûr et fiable. Afin de prévenir de futures épidémies et de protéger la santé des populations vulnérables dans les zones touchées .
