Alsharq Tribune- Zainab Hussin
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine, UNRWA, a confirmé qu’il est possible d’arrêter la famine dans la ville de Gaza grâce à l’introduction immédiate d’une aide humanitaire à grande échelle.
L’agence a déclaré, dans une brève déclaration sur sa page sur « X », aujourd’hui, samedi, que « stopper la catastrophe en cours nécessite d’apporter d’énormes quantités d’aide à Gaza par le biais des Nations Unies, y compris l’UNRWA ».
L'agence a souligné que ses entrepôts en Jordanie et en Égypte sont remplis de suffisamment de nourriture, de médicaments et de matériaux sanitaires pour contenir 6 000 camions.
De plus, l’UNRWA a souligné la nécessité pour Israël d’autoriser cette aide à entrer immédiatement dans la bande de Gaza.
Une famine qui devrait s'étendre
L'ONU a officiellement déclaré vendredi 22 août, la famine à Gaza où 500.000 personnes se trouvaient dans un état "catastrophique", selon ses experts, à l'heure où Israël menace de détruire la plus grande ville du territoire palestinien ravagé par la guerre.
Après des mois de mise en garde contre une famine dans la bande de Gaza, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme de l'ONU basé à Rome, a confirmé qu'une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza.
Selon l'IPC, la famine devrait s'étendre aux gouvernorats de Deir el-Balah (centre) et Khan Younès (sud) d'ici fin septembre.
De son côté, le Hamas avait exigé vendredi 22 août, l'ouverture immédiate de tous les points de passage de la bande de Gaza pour permettre l'entrée de plus d'aide humanitaire, et que soit mis fin à la guerre après que l'ONU a déclaré la famine à Gaza.
"La déclaration de famine à Gaza est une honte pour [Israël] et ses soutiens" qui confirme "l'ampleur de la catastrophe humanitaire que subit notre peuple en raison de l'agression israélienne continue, qui utilise la famine comme arme de guerre et le génocide contre les civils", écrit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.
Cela exige "une action immédiate de l'ONU et du Conseil de sécurité pour mettre fin à la guerre" et "l'ouverture sans restriction des points de passage afin de permettre l'entrée urgente et continue de nourriture, de médicaments, d'eau et de carburant", ajoute le texte.