Alsharq Tribune - Le Figaro
Le président Donald Trump a affirmé son soutien à l’article 5 de l’OTAN lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche.
Cet article, pierre angulaire de l’Alliance, oblige chaque État membre à intervenir en cas d’agression contre l’un d’entre eux.
Trump a déclaré qu’il soutenait fermement cette clause essentielle pour la sécurité collective.
Cependant, il a critiqué le fait que les États-Unis assument une part disproportionnée des coûts de financement de l’OTAN.
Lors de cette conférence, tenue en présence du premier ministre britannique Keir Starmer, Trump a souligné que le traité n’avait été utilisé qu’une seule fois dans l’histoire, après les attentats du 11 septembre 2001.
Il a ajouté qu’il ne pensait pas que les États-Unis auraient bientôt besoin d’activer l’article 5.
Trump a expliqué que, malgré son engagement envers la défense collective, il estimait nécessaire de rééquilibrer les contributions financières entre les membres de l’Alliance.
Il a affirmé que la solidarité de l’OTAN devait être fondée sur un partage équitable des charges pour garantir une efficacité durable.
Ces remarques interviennent dans un contexte international tendu, marqué par des défis sécuritaires et économiques croissants.
Les analystes notent que ce positionnement pourrait influencer les discussions sur la répartition des dépenses au sein de l’OTAN.
En soutenant l’article 5, Trump rappelle l’importance de l’union des alliés face aux menaces communes.
Toutefois, il insiste sur la nécessité d’un dialogue pour revoir les mécanismes de financement et assurer une plus grande équité.
Les prochains mois seront cruciaux pour observer l’impact de ces déclarations sur les relations transatlantiques et sur la dynamique de l’Alliance.
Trump conclut en affirmant qu’une révision de ces contributions serait bénéfique pour la sécurité et la prospérité collective.