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Selon un groupe humanitaire, les habitants de Gaza pourraient mourir de faim si l’aide n’est pas relancée

Selon un groupe humanitaire, les habitants de Gaza pourraient mourir de faim si l’aide n’est pas relancée

Alsharq Tribune- Zainab Hussin 

Selon le responsable d'un groupe d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, les habitants de l'enclave mourront de faim si les livraisons de nourriture n’y sont pas à nouveau permises.

Israël n'autorise pas l'acheminement de fournitures humanitaires à Gaza depuis mars, affirmant que cette mesure vise à empêcher le Hamas de réceptionner ces livraisons.

Vendredi, une équipe du bureau de la NHK à Gaza était sur place alors que le groupe humanitaire distribuait des vivres aux habitants de Khan Younis, dans le sud.

Des centaines d'habitants se sont rassemblés sur le lieu de distribution, où les attendaient une vingtaine de grandes marmites de riz. Ils ont brandi des récipients et imploré de la nourriture.

Faute d’une quantité suffisante de riz, les enfants ont fini par gratter les restes, à mains nues.

Le groupe a déclaré n’avoir pu nourrir qu'une centaine de personnes ce jour-là.

Une femme n’ayant pu en bénéficier s’est avouée impuissante, ajoutant que ses enfants pleuraient et réclamaient de la nourriture à la maison.

Le chef du groupe a assuré qu'il devrait fermer le site de distribution alimentaire d'ici quelques jours. Il a ajouté que des Gazaouis pourraient commencer à s'effondrer dans les rues ou à domicile, car les marchés manquent de marchandises.

Le responsable a prôné la mise en place immédiate d'un couloir humanitaire afin que les vivres puissent être acheminés vers Gaza.

Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires dans le territoire palestinien occupé a publié un message sur les réseaux sociaux jeudi.

L'organisation a déclaré : « À Gaza, une cuisine sur trois soutenue par l'ONU a fermé ses portes pendant plus de dix jours, faute de nourriture et de carburant. » L'UNICEF a également déclaré : « les enfants sont confrontés à un risque croissant de famine, de maladie et de décès ».

 

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