Alsharq Tribune- M.Essam
La République de Corée a donné lundi le coup d'envoi de la campagne officielle pour l'élection présidentielle anticipée du 3 juin, provoquée par l'éviction de l'ancien président conservateur Yoon Suk-yeol à la suite de sa tentative ratée d'imposer la loi martiale en décembre dernier.
Sept candidats se sont inscrits auprès de la Commission électorale nationale, dont Lee Jae-myung, du Parti démocrate libéral majoritaire, et Kim Moon-soo, du Parti du pouvoir au peuple (PPP, conservateur), deuxième plus grand parti.
Lee Jae-myung, qui a perdu l'élection présidentielle de 2022 face à M. Yoon par la marge la plus étroite du pays, à savoir 0,73 point de pourcentage, a lancé sa campagne sur une place du centre de Séoul, où des manifestants s'étaient rassemblés pour demander la destitution de M. Yoon.
L'avocat des droits de l'homme devenu homme politique a maintenu sa position prioritaire pour l'élection présidentielle du 3 juin, en prenant une large avance sur son principal rival conservateur. Selon l'institut de sondage local Flower Research, Lee Jae-myung a obtenu un taux de soutien de 54,0% dans une lice hypothétique à trois avec Kim Moon-soo et Lee Jun-seok du Nouveau Parti réformiste (NPR), petit parti conservateur.
M. Kim a obtenu un score d'approbation de 20,6%, suivi par le candidat du NPR avec 6,9%. Le résultat est basé sur un sondage réalisé auprès de 2.002 électeurs entre vendredi et samedi. La marge d'erreur est de plus ou moins 2,2 points de pourcentage avec un niveau de confiance de 95%.