Alsharq Tribune - Suivis
Les prix du pétrole continuent de baisser lors des premières transactions de lundi.
Le contrat à terme sur le Brent a chuté de 20 cents (0,3 %) pour atteindre 74,23 dollars le baril.
De son côté, le WTI américain a reculé de 28 cents (0,4 %), se situant à 70,12 dollars le baril.
Ces baisses font suite à une forte dépréciation de plus de deux dollars par baril enregistrée vendredi dernier.
Les investisseurs restent attentifs aux perspectives de stabilisation du marché.
Un responsable du ministère irakien du Pétrole a annoncé que l’Irak recevra 185 000 barils par jour destinés à l’exportation depuis le Kurdistan, en phase initiale.
Cette relance repose sur l’achèvement des formalités permettant la reprise des expéditions via le pipeline irako-turc.
La résolution d’un différend de près de deux ans entravant les flux pétroliers est ainsi envisageable.
Parallèlement, l’attention se porte sur les négociations visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, qui entre aujourd’hui dans sa quatrième année.
Un sommet exceptionnel de l’Union européenne est prévu le 6 mars pour discuter d’un soutien accru à l’Ukraine et de garanties de sécurité en Europe.
Ces discussions interviennent alors que les sanctions américaines et européennes sur le pétrole russe continuent de perturber les approvisionnements mondiaux.
Les analystes estiment qu’un accord de paix, accompagné d’un allégement des sanctions, pourrait stimuler les flux énergétiques à l’échelle mondiale.
En somme, la reprise imminente des exportations depuis le Kurdistan irakien, conjuguée à des avancées diplomatiques, pourrait contribuer à redynamiser le marché pétrolier.