Alsharq Tribune - Agences
Des rapports médiatiques indiquent que la libération de plus de 600 prisonniers palestiniens a été indéfiniment retardée par Israël.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a pris cette décision après avoir tenu deux séances de sécurité ce samedi soir.
Lors de la première session, la tendance était de procéder à la libération, mais le choix a été inversé lors de la seconde réunion.
Seuls Netanyahu, son ministre de la Défense, son ministre des Affaires étrangères et son ministre des Finances étaient présents lors de cette deuxième session.
Netanyahu a justifié le report en évoquant les « violations répétées » de la part du Hamas.
Il a critiqué les cérémonies dégradantes organisées chaque semaine par le groupe pour exploiter ses otages à des fins de propagande.
Le bureau de Netanyahu a déclaré que la libération prévue serait retardée jusqu’à ce que le prochain échange d’otages par le Hamas soit garanti, sans cérémonies humiliantes.
Il a également été rapporté que le principal déclencheur du changement de cap fut la remise d’une dépouille jeudi, qui s’est avérée ne pas appartenir à un otage israélien, celui de Shiri Bibas.
Des médias israéliens affirment que, par la suite, les prisonniers palestiniens ont été rechargés dans des bus avant d’être renvoyés en prison.
La Autorité des affaires des prisonniers palestiniens a confirmé que l’occupation avait reporté leur libération jusqu’à nouvel ordre.
La première phase de la transaction de Gaza, d’une durée de 42 jours, se termine samedi prochain.
Selon l’accord, le cessez-le-feu doit se poursuivre tant que les négociations sur la deuxième phase sont en cours.
Par ailleurs, l’envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Weitkoff, a discuté récemment avec des responsables israéliens et qataris, sans toutefois indiquer de progrès vers un nouvel accord.