Alsharq Tribune - CNN
Le président américain Donald Trump a récemment annoncé l'ouverture de négociations bilatérales avec le président russe Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit en Ukraine, excluant notablement les partenaires européens de ces discussions.
Cette initiative a suscité de vives inquiétudes au sein des capitales européennes, qui craignent d'être marginalisées dans un processus ayant des implications directes sur la sécurité du continent.
Les responsables européens redoutent que ces pourparlers n'aboutissent à des concessions favorables à la Russie, notamment en ce qui concerne l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN et la reconnaissance des frontières post-2014, sans consultation préalable des alliés européens.
En réponse, des pays tels que l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont exprimé leur désir d'être inclus dans les négociations, soulignant l'importance d'une approche unifiée pour garantir une paix durable en Ukraine.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a critiqué les concessions préalables faites par Washington à Moscou, estimant qu'elles affaiblissent la position de négociation occidentale.
Cette situation met en lumière une fracture croissante entre les États-Unis et l'Europe, les premiers semblant privilégier une approche bilatérale avec la Russie, tandis que les seconds insistent sur une solution multilatérale incluant toutes les parties prenantes concernées.