Alsharq Tribune - Suivis
Le ministre d’État pour les Affaires et le Commerce britannique, Jonathan Reynolds, et le ministre du Commerce indien se réuniront à New Delhi aujourd’hui pour relancer les négociations commerciales.
Cette rencontre marque le retour sur la table des discussions après leur interruption en mars 2024.
Les gouvernements conservateurs britanniques, au pouvoir de 2010 à 2024, avaient mené des pourparlers pendant des années avec l’Inde, mais ceux-ci ont été suspendus avant les élections indiennes de l’année dernière.
Jonathan Reynolds a souligné que conclure un accord commercial avec ce qui deviendra le troisième plus grand économie mondiale est une priorité absolue pour le Royaume-Uni.
Il a affirmé que son équipe de négociation se rend à New Delhi pour remettre les discussions sur les rails.
Les points de désaccord antérieurs incluaient l’imposition de tarifs douaniers élevés sur le whisky britannique vendu en Inde et les demandes indiennes d’un plus grand nombre de visas pour étudiants et entreprises.
Les négociations devraient se poursuivre sur une durée de deux jours lors de réunions officielles, la première depuis l’accession au pouvoir du parti travailliste l’année dernière.
Les échanges commerciaux entre l’Inde et la Grande-Bretagne représentent actuellement une valeur de 41 milliards de livres sterling (51,8 milliards de dollars).
Cette relance des négociations est perçue comme essentielle pour dynamiser les relations économiques entre les deux pays et renforcer leur position sur la scène mondiale.
Un accord commercial ambitieux contribuerait à stimuler la croissance économique et à améliorer la compétitivité sur le marché international.
La reprise des discussions intervient dans un contexte où la politique commerciale mondiale est en pleine mutation et où chaque accord a des répercussions significatives.
Le Royaume-Uni et l’Inde, cinquième et sixième économies mondiales respectivement, sont déterminés à surmonter leurs différends pour conclure un accord bénéfique pour les deux parties.
Ce nouvel élan dans les négociations commerciales pourrait ouvrir la voie à une coopération économique renforcée et à une intégration plus poussée dans l’économie mondiale.