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Les investissements chinois publics et privés stimulent le développement de l'Afrique (président ougandais)

Les investissements chinois publics et privés stimulent le développement de l'Afrique (président ougandais)

Alsharq Tribune  -AFP

Yoweri Museveni, le président ougandais, a déclaré lundi que les investissements chinois contribuent à accélérer la croissance de l'Afrique, en particulier dans les infrastructures et le développement industriel.

 

S'exprimant lors de l'ouverture du Sommet sur les finances du développement de l'Ouganda 2025, d'une durée de deux jours et qui a lieu dans la capitale Kampala, le chef de l'Etat ougandais a noté que les capitaux chinois, qu'ils soient publics ou privés, ont joué un rôle essentiel dans la construction de projets de transport et d'énergie, qu'il a décrits comme essentiels pour libérer le potentiel de développement du continent.

 

Le sommet, dont le thème est "Transformer l'Afrique par l'architecture de financement du développement national", a également souligné le rôle des investisseurs privés chinois dans la création de parcs industriels à travers l'Afrique. Selon M. Museveni, ces parcs aident non seulement à réduire les factures d'importation, mais créent aussi des milliers d'emplois pour les jeunes.

 

"Les Chinois, contrairement aux prêteurs occidentaux, saisissent les opportunités qui existent en Afrique et investissent avec la promesse de bons rendements", a-t-il poursuivi, exhortant les financiers occidentaux à suivre l'exemple de la Chine et à étendre le crédit abordable aux pays africains, plutôt que de les laisser à la merci de prêteurs privés demandant des taux d'intérêt exorbitants.

 

La Chine a financé deux grandes centrales électriques en Ouganda, à savoir la centrale hydroélectrique de 600 mégawatts de Karuma et la centrale hydroélectrique de 180 mégawatts d'Isimba.

 

Le sommet, auquel assistent des représentants du gouvernement, des dirigeants des banques nationales de développement et d'institutions financières multilatérales, vise à redéfinir les stratégies de financement pour une croissance durable à travers l'Afrique. Les discussions se concentrent sur la lutte contre les charges de la dette, la mobilisation des ressources et l'exploration des opportunités dans les domaines de l'agriculture, de la technologie et des services. 

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