Alsharq Tribune- Ahram Gate
Les dirigeants égyptien, français et jordanien ont appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu à Gaza, afin de protéger les Palestiniens et de garantir qu'ils reçoivent une aide humanitaire d'urgence, à l’issue d’un sommet tripartite tenu au Caire le lundi 7 avril.
Dans une déclaration conjointe les trois dirigeants ont appelé à la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu signé le 19 janvier, qui stipulait « la libération de tous les otages et détenus et la garantie de la sécurité de tous », selon un communiqué de la présidence égyptienne.
Les dirigeants ont souligné que la protection des civils et des travailleurs humanitaires, ainsi que la garantie d’un accès complet à l’aide, sont des obligations qui doivent être respectées en vertu du droit international et du droit international humanitaire.
Dans cette déclaration, ils ont exprimé leur « préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire en Cisjordanie et à Jérusalem-Est », et ont appelé à la fin de toutes les mesures unilatérales qui compromettent la possibilité de parvenir à une solution à deux États et augmentent les tensions.
Ils ont également souligné la nécessité de respecter le statu quo historique des lieux saints de Jérusalem.
Les dirigeants ont surtout exprimé leur rejet du déplacement des Palestiniens de leurs terres et de toute tentative d’annexion des territoires palestiniens.
À cet égard, ils ont appelé à un soutien international au Plan de reconstruction de Gaza, adopté par le Sommet arabe tenu au Caire le 4 mars et par l’Organisation de la coopération islamique le 7 mars, et ont discuté des mécanismes pour sa mise en œuvre en matière de sécurité et de gouvernance.
La gouvernance et le maintien de l’ordre et de la sécurité à Gaza, ainsi que dans l’ensemble des territoires palestiniens, doivent être placés « exclusivement sous l’égide d’une Autorité nationale palestinienne habilitée, bénéficiant d’un soutien régional et international ».
Les dirigeants ont réaffirmé la nécessité de consolider ces efforts lors de la conférence de juin, qui sera coprésidée par la France et l’Arabie saoudite, « afin de construire un horizon politique clair en vue de la solution à deux États ».
Ils ont également souligné l’importance de la conférence sur la reconstruction de Gaza que le Caire entend accueillir.