Alsharq Tribune - AP News
Les récentes déclarations de Donald Trump sur une possible prise de contrôle de Gaza et le déplacement de sa population ont suscité de vives réactions à l'international.
Sa proposition, qui envisage une transformation économique de Gaza en parallèle à un déplacement des Palestiniens vers d'autres pays voisins, a été perçue comme une rupture avec la politique étrangère américaine traditionnelle.
Face à ces déclarations, les pays arabes, notamment l'Égypte et la Jordanie, ont fermement rejeté l'idée, y voyant une menace pour leur souveraineté et pour la cause palestinienne.
Les Nations unies et plusieurs alliés occidentaux des États-Unis ont également critiqué le projet, soulignant ses implications humanitaires et juridiques.
Un tel déplacement forcé pourrait provoquer une grave crise humanitaire et accroître l'instabilité régionale, alimentant l'extrémisme et compliquant les efforts de paix.
Plutôt que d'imposer une solution unilatérale, une approche multilatérale et diplomatique impliquant toutes les parties concernées serait préférable. La relance des négociations de paix, la levée progressive du blocus et l'amélioration des conditions de vie à Gaza apparaissent comme des alternatives plus viables et respectueuses du droit international.