Alsharq Tribune - AP NEWS
Des avocats représentant des syndicats et des organisations de défense de la démocratie affirment qu’Elon Musk a violé la loi en exigeant que les employés fédéraux justifient leurs accomplissements ou risquent d’être licenciés.
La plainte déposée en Californie conteste la demande envoyée par l’Office of Personnel Management (OPM) samedi dernier, qui impose de décrire en cinq points les réalisations de la semaine écoulée.
Aucun règlement OPM n’a jamais requis de tels rapports, selon la plainte, qualifiant cette mesure de « fraude massive sur l’emploi ».
Elon Musk, dans le cadre des réformes impulsées par l’administration Trump pour réduire l’effectif fédéral, a affirmé sur X que l’absence de réponse serait considérée comme une démission.
Plusieurs agences clés, telles que le FBI, le Département d’État, le Département de la Défense et le DHS, ont conseillé à leurs employés de ne pas répondre à cette demande.
D’autres agences, comme le Département de la Santé et des Services sociaux, ont initialement ordonné à leurs 80 000 employés de se conformer, avant de réviser leur position.
Cette divergence d’instructions a plongé l’administration dans la confusion, illustrant la crise de communication au sein du gouvernement.
Les avocats des travailleurs dénoncent cette stratégie comme une tentative de justifier des licenciements massifs qui ont déjà touché des centaines de milliers d’employés fédéraux durant le premier mois du second mandat Trump.
Elon Musk a affirmé que sa demande visait à vérifier la productivité, évoquant des cas allégués de fraudes sur les salaires, sans toutefois fournir de preuves concrètes.
Des responsables républicains, ainsi que des démocrates, critiquent l’approche jugée insensible et dangereuse pour des milliers de vies et de carrières.
Cette affaire met en lumière les tensions croissantes au sein de l’administration fédérale et les risques juridiques associés aux réformes imposées par la direction actuelle.