Alsharq Tribune - BBC
Les États-Unis ont imposé des sanctions à la Cour pénale internationale (CPI) en réponse à ses enquêtes sur des citoyens américains et israéliens, notamment après l’émission d’un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour crimes de guerre présumés à Gaza.
Le décret signé par le président Donald Trump prévoit des restrictions financières et des interdictions de visa pour les individus impliqués dans ces enquêtes, affirmant que la CPI menace la souveraineté américaine et la sécurité nationale.
Cette décision reflète la position américaine selon laquelle la CPI outrepasse son mandat et pourrait compromettre la politique étrangère des États-Unis et de leurs alliés.
Cette mesure a provoqué des réactions internationales contrastées : certains pays soutiennent la position américaine, tandis que d’autres la critiquent en arguant qu’elle affaiblit la justice internationale et protège les auteurs de crimes graves.
Les organisations de défense des droits de l’homme craignent que ces sanctions n’entravent les enquêtes cruciales et ne sapent l’autorité de la CPI.
Cette affaire met en lumière la tension persistante entre souveraineté nationale et justice internationale, soulevant des questions sur l’avenir de la responsabilité pénale mondiale face aux crimes de guerre et aux violations des droits humains.