Alsharq Tribune-Ahmed Essam
Le Pentagone a mené vendredi des frappes contre plusieurs cibles liées à l'Etat islamique à travers la Syrie, en représailles à une récente attaque qui a coûté la vie à deux soldats et un civil américains dans ce pays, a annoncé le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth.
"Plus tôt dans la journée, les forces américaines ont lancé l'opération HAWKEYE STRIKE en Syrie afin d'éliminer les combattants, les infrastructures et les sites d'armement de l'Etat islamique, en réponse directe à l'attaque perpétrée contre les forces américaines le 13 décembre à Palmyre, en Syrie", a-t-il dit sur X.
"Ce n'est pas le début d'une guerre, c'est une déclaration de vengeance", a écrit M. Hegseth. "Aujourd'hui, nous avons traqué et tué nos ennemis. Beaucoup d'entre eux. Et nous continuerons".
Selon le quotidien The New York Times, les frappes devaient durer plusieurs heures, jusqu'au petit matin samedi. La chaîne d'information CNN a indiqué que le Pentagone et ses forces partenaires avaient mené une dizaine d'opérations ayant entraîné la mort ou la détention d'environ 23 personnes.
Les forces américaines ont tiré des missiles lourds depuis leurs bases situées dans la province de Deir ez-Zor en direction de zones désertiques dans l'est et du nord de la Syrie, a rapporté samedi le journal officiel Al-Thawra Al-Souria.