Alsharq Tribune- Gina Issa
Dans un discours télévisé marquant le premier anniversaire de l’élimination ciblée par Israël du commandant Fuad Shukr, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, a accusé ceux qui exigent le désarmement de son groupe de « servir le projet israélien ».
Il a pointé du doigt l’envoyé américain Tom Barrack, l’accusant d’user d’« intimidation et de menaces » pour aider Israël. Selon Qassem, la question des armes est une « affaire interne libanaise », sans lien avec l’accord de cessez-le-feu du 27 novembre 2024, qui limite les obligations du Hezbollah au retrait au nord de la rivière Litani.
Ce cessez-le-feu, négocié par les États-Unis, exigeait le retrait des terroristes du Hezbollah à 30 km de la frontière israélienne, laissant l’armée libanaise et les casques bleus de l’ONU comme seules forces armées au sud.
Cependant, Israël maintient ses troupes dans cinq zones stratégiques et continue ses frappes aériennes, menaçant de les poursuivre tant que le Hezbollah n’est pas désarmé. Qassem a insisté : « Le danger imminent est l’agression israélienne, qui doit cesser. »
Un responsable libanais anonyme a révélé à l’AFP que les autorités subissent des pressions internationales pour s’engager à désarmer le Hezbollah, une demande rejetée tant qu’Israël n’aura pas retiré ses troupes.
Le Premier ministre Nawaf Salam a convoqué une réunion ministérielle la semaine prochaine pour discuter de la souveraineté étatique et des propositions de Barrack.