Alsharq Tribune - Reuters
La décision de révoquer la licence de Chevron aux États-Unis pour ses opérations au Venezuela marque un tournant majeur dans le secteur pétrolier.
Le président Donald Trump a annoncé cette mesure en raison du manque de progrès de Nicolás Maduro sur les réformes électorales et le retour des migrants.
Cette action interdit désormais à Chevron d’exporter du pétrole vénézuélien vers les États-Unis.
Face à cette contrainte, Chevron et PDVSA envisagent de négocier un nouvel accord pour permettre l’exportation du brut vers d’autres marchés internationaux.
Le nouvel accord pourrait ouvrir des perspectives sur des destinations alternatives telles que l’Amérique latine et l’Asie.
Les analystes soulignent que cette mesure s’inscrit dans une stratégie américaine plus large visant à couper le financement du régime de Maduro.
Des entreprises étrangères telles que Repsol, Eni et Maurel & Prom pourraient également être impactées par cette politique de révocation des licences.
Les raffineurs américains, qui dépendent du pétrole vénézuélien à hauteur de 13 % de leurs importations, recherchent déjà des sources alternatives en provenance de Colombie, d’Équateur et du Guyana.
Cette situation provoque une hausse des prix spot du pétrole et accentue les inquiétudes sur le marché mondial.
La stratégie de Trump de réorienter les exportations vénézuéliennes vise à renforcer la sécurité énergétique des États-Unis.
Parallèlement, le Département du Trésor américain n’a pas précisé les modalités de la cessation des exportations, laissant planer un certain flou sur le calendrier de mise en œuvre.
Ce nouveau contexte pourrait pousser PDVSA à repenser sa stratégie commerciale et à diversifier ses marchés d’exportation.
L’évolution de cette négociation sera suivie de près par les investisseurs et les acteurs du marché pétrolier international.