Alsharq Tribune- Al Otaify
La Palestine a exprimé vendredi "des regrets et un étonnement profonds" après la décision des Etats-Unis de ne pas accorder de visas à la délégation palestinienne pour la prochaine Assemblée générale des Nations unies.
Selon l'agence de presse officielle palestinienne WAFA, la présidence palestinienne "a souligné que cette décision est clairement en contradiction avec le droit international et l'Accord sur les sièges des Nations unies, d'autant plus que l'Etat de Palestine est un membre observateur des Nations unies".
La présidence palestinienne"a exhorté l'administration américaine à reconsidérer et à annuler sa décision, et réaffirmé le plein engagement de la Palestine envers le droit international, les résolutions des Nations unies et les obligations envers la paix", a noté WAFA. Vendredi également, Hussein al-Sheikh, le vice-président de la Palestine, a demandé aux Etats-Unis de "reconsidérer et inverser" leur décision.
"Cette décision est contraire au droit international et aux règles et lois sur les sièges", a-t-il écrit sur X. Vendredi, le département d'Etat américain a annoncé dans un communiqué qu'il "rejetait et révoquait les visas des membres de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de l'Autorité palestinienne (AP) avant la prochaine Assemblée générale des Nations unies".
Selon le département d'Etat, "l'administration Trump a été claire : tenir l'OLP et l'AP responsable du non-respect de leurs engagements et d'avoir sapé les perspectives de paix est dans nos intérêts de sécurité nationale".
La mission de l'Autorité palestinienne auprès des Nations unies bénéficiera toutefois de dérogations sur la base de l'Accord des Nations unies sur les sièges, a-t-il ajouté.
Prévue pour septembre, la prochaine Assemblée générale des Nations unies devrait voir un soutien international croissant pour la reconnaissance de l'Etat officiel de Palestine.