Alsharq Tribune- Mohamed Otaify
La Ligue arabe a condamné vendredi les frappes aériennes israéliennes sur des cibles proches du palais présidentiel à Damas, la capitale syrienne
L'organisation panarabe a déclaré dans un communiqué que ces frappes aériennes représentent "une dangereuse escalade et une violation de la souveraineté de la Syrie, qu'elle rejette et condamne". Elle a ajouté qu'elles visaient à déstabiliser la situation, à s'ingérer dans les affaires intérieures et à empiéter sur le territoire syrien.
La Ligue arabe a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à mettre fin à ces attaques israéliennes, qui menacent d''enflammer la situation dans la région".
L'Irak a également condamné les frappes israéliennes vendredi. Son ministère des Affaires étrangères a affirmé dans un communiqué son "rejet catégorique de toutes les attaques israéliennes répétées qui violent la souveraineté de la Syrie et menacent sa sécurité et sa stabilité".
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ministre de la Défense Israël Katz ont confirmé dans un communiqué conjoint publié plus tôt dans la journée qu'Israël avait mené une attaque nocturne près du palais présidentiel à Damas.
Ces frappes font suite aux affrontements meurtriers qui se sont intensifiés en début de semaine entre des combattants druzes locaux et les forces progouvernementales au sud de Damas. Ces affrontements, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ont fait plus de 100 morts.
Le communiqué israélien a qualifié ces frappes de "message clair adressé au régime syrien", affirmant qu'Israël "ne permettra pas le déplacement de forces au sud de Damas ni aucun danger pour la communauté druze".