Alsharq Tribune -AFP
L'ancien Premier ministre tchèque Andrej Babis, aujourd'hui chef du parti d'opposition ANO, a été frappé à la tête avec une béquille métallique par un homme au cours d'un rassemblement électoral organisé lundi, a rapporté l'Agence de presse tchèque.
L'attaque a eu lieu dans l'après-midi dans la ville de Dobra, dans l'est du pays. M. Babis, qui a été Premier ministre de 2017 à 2021, a été emmené à l'hôpital pour y être examiné après l'incident, a indiqué l'agence, citant un porte-parole d'ANO.
Son état de santé n'était pas clairement connu après l'incident, mais la télévision tchèque a rapporté un peu plus tard que M. Babis avait passé un scanner cérébral et était sorti de l'hôpital.
La police tchèque a déclaré sur la plateforme de réseaux sociaux X que les agents présents sur place avaient immédiatement arrêté l'homme après l'agression, et que l'affaire faisait à présent l'objet d'une enquête. Outre M. Babis, une femme a également été soignée pour des blessures reçues lors de l'incident.
La police a provisoirement qualifié l'incident de "délit de trouble à l'ordre public".
Le premier vice-président d'ANO, Karel Havlicek, a écrit sur X que cet événement était la conséquence d'une "campagne de haine" prétendument menée par des rivaux politiques.
En réponse à cette attaque, le ministre de l'Intérieur Vit Rakusan a souligné que la violence sous toutes ses formes était inacceptable.
"Je condamne sans équivoque l'agression perpétrée aujourd'hui contre Andrej Babis. Cherchons un avenir meilleur pour notre pays par la confrontation des arguments et des idées, et non par la violence physique", a-t-il déclaré sur X.
Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a également condamné l'attaque, soulignant que la violence "n'avait pas sa place en politique, quelles que soient les circonstances".