Premier journal arabe dès sa création, parlant arabe, anglais et français, il est basé à Londres et au Caire et le sera bientôt dans les pays du Golfe et du Maghreb.
L'Union européenne a annoncé un renforcement temporaire de sa mission de maintien de la paix en Bosnie-Herzégovine, en réaction à l'escalade des tensions provoquée par l'interdiction imposée aux institutions gouvernementales dans les régions serbes par le leader serbe de Bosnie, Milorad Dodik. Cette mesure a suscité des inquiétudes quant à d'éventuelles tendances séparatistes. Selon le magazine européen "Politico", la Force de l'Union européenne en Bosnie-Herzégovine a justifié cette décision en la qualifiant de "mesure préventive" visant à garantir la stabilité du pays et à préserver l'intérêt de tous les citoyens. Bien que le nombre exact de soldats supplémentaires n'ait pas été précisé, des médias locaux rapportent que 400 militaires viendront s'ajouter aux 1 100 déjà déployés dans le cadre de l'opération Althea, mission européenne chargée de veiller à l’application de l'accord de paix ayant mis fin à la guerre de Bosnie (1992-1995). Ce renforcement intervient après la condamnation de Dodik, fin février, pour violation de l'accord de paix. Il a écopé d'une peine d’un an de prison et d’une interdiction d'exercer toute activité politique pendant six ans. Moscou a dénoncé cette sanction, la qualifiant de « peine politisée », et a réclamé une session d'urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour en débattre. Par ailleurs, Dodik, qui a rencontré à plusieurs reprises le président russe Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, adopte une posture résolument anti-occidentale. Il affirme notamment que Bruxelles n’a pas légitimité à interférer dans des pays comme l’Ukraine et la Bosnie-Herzégovine.