Alsharq Tribune-AFP
Les représentants des Etats membres des Nations Unies (ONU), dont quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement, se succéderont à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) pour prononcer un discours sur les questions mondiales lors du débat général de l'AGNU qui a débuté mardi.
Dans son discours à l'AGNU, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que le monde est "entré dans une ère de perturbations imprudentes et de souffrances humaines incessantes", les principes des Nations Unies étant "assiégés" et les piliers de la paix et du progrès "ployant sous le poids de l'impunité, de l'inégalité et de l'indifférence".
Notant que le monde devient de plus en plus multipolaire, M. Guterres a déclaré que la multipolarité sans institutions multilatérales efficaces mène au chaos.
"Les choix auxquels nous sommes confrontés ne font pas partie d'un débat idéologique. Ils sont une question de vie ou de mort pour des millions de personnes", a-t-il dit, ajoutant que la paix fondée sur le droit international est la première obligation de l'humanité.
Soulignant que "les droits de l'homme ne sont pas un ornement de la paix, mais son fondement", il a déclaré que ces droits - sociaux, économiques, politiques, civils et culturels - sont universels, indivisibles et interdépendants.
Et bien que "nous disposions des solutions et des outils", il a estimé que l'impulsion pour les mettre en œuvre dans le cadre de la feuille de route commune des Objectifs de développement durable nécessite un financement, mais que les réductions de l'aide humanitaire font des ravages.
Le débat général s'achèvera le 29 septembre. Les représentants et les chefs d'Etat et de gouvernement participeront également à une série de conférences de haut niveau et tiendront des réunions bilatérales pendant la semaine de haut niveau, du 22 au 30 septembre.