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Alsharq Tribune - Suivis
Depuis le début du conflit avec le Hamas en octobre 2023, l'économie israélienne fait face à des défis majeurs, notamment une inflation persistante et une croissance économique ralentie.
En novembre 2024, la Banque d'Israël a maintenu son taux d'intérêt directeur à 4,5 % pour la septième fois consécutive, soulignant que, bien que l'inflation reste élevée, les conflits militaires en cours pèsent sur l'activité économique.
L'inflation annuelle s'est maintenue à 3,5 % en octobre, dépassant la cible gouvernementale de 1 à 3 %.
Parallèlement, le produit intérieur brut (PIB) a connu une croissance annualisée de 3,8 % au troisième trimestre 2024, une reprise modeste après une quasi-stagnation au trimestre précédent.
Les répercussions économiques du conflit sont également visibles dans d'autres secteurs.
La suspension des permis de travail pour les Palestiniens et le départ de travailleurs étrangers ont entraîné une pénurie de main-d'œuvre, affectant notamment les secteurs de la construction et de l'agriculture.
De plus, les dépenses militaires accrues ont creusé le déficit public, atteignant 8,1 % du PIB en juillet 2024, tandis que la dette nationale est passée de 59 % du PIB en 2022 à une prévision de 67,5 % en 2024.
Cette situation a conduit les agences de notation, telles que Fitch et Moody's, à abaisser la note de la dette souveraine d'Israël, reflétant les inquiétudes quant aux perspectives économiques du pays dans un contexte de conflit prolongé
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