Alsharq Tribune- Ahmed Essam
Wagih Yassa a voulu commémorer avec les fans de son art et à sa manière le 50e anniversaire de la mort de la diva Oum Kalthoum, née en 1898 et morte en 1975.
La galerie « Bugendai », situé dans le Dandy Mall, a annoncé lundi 10 février qu’elle accueillait jusqu’au 15 février l’exposition de l'artiste-peintre égypto-canadien Wagih Yassa, maître incontesté du portrait à l’aquarelle, sur .
Les plus belles œuvres de l’exposition de Yassa sont celles qui dépeignent la vie de la diva Oum Kalthoum.
Wagih Yassa a voulu commémorer avec les fans de son art et à sa manière le 50e anniversaire de la mort de la chanteuse égyptienne née en 1898 et morte en 1975.
« Je vois en Oum Kalthoum, à qui on lui attribue plusieurs surnoms élogieux, comme L’Astre d’Orient ou la Quatrième pyramide d’Egypte, un symbole éternel de la splendeur et de la grandeur du pays. Je l’ai différemment peinte. Sa voix d’une puissance et d’une étendue extraordinaires, ainsi que son riche répertoire m’ont beaucoup inspiré », a déclaré Wagih Yassa lors du vernissage de son exposition republié sur différents médias sociaux.
« Je n'aimais pas Oum Kalthoum dans ma jeunesse et avant d’immigrer au Canada, a-t-il ajouté. Je m’ennuyais par la longueur de ses chansons. Néanmoins, dans mon exil, j'ai commencé à chercher à entendre sa voix, et à m’intéresser à elle. Jusqu'à ce que mon amour pour la diva s’épanouisse en moi. La photo qui m’a inspiré le plus pour peindre la diva, est celle où elle a la tête légèrement relevée, et le regard fixant le vide », avait ajouté Wagih Yassa dans le numéro d’Al-Ahram hebdo du 9 octobre 2016.
Avec des lignes simples et douces, des jeux d’ombre et de lumière, des espaces colorimétriques fluides et flous, Wagih Yassa réalise des peintures très expressives qui accordent une grande attention au moindre détail anatomique.
Wagih Yassa jouit d’un style artistique particulier qui favorise un certain expressionisme abstrait. Un style capable de transmettre un grand plaisir visuel mais également émotionnel.
Yassa vit entre l’Egypte et le Canada. Il fait le lien entre les différentes cultures grâce au regard qu’il porte sur l’être humain, sa principale source d’inspiration. Son mentor et professeur de dessin, le père jésuite au Caire Youssef Khouzam l’a beaucoup soutenu tout au long de sa vie.
Yassa a acquis une reconnaissance internationale en tant que portraitiste depuis le festival international de Toronto, au Canada, en 2008. La galerie « Bugendai » se trouve sur la route désertique entre Le Caire et Alexandrie.