Alsharq Tribune - AP NEWS
Le 21 février 2025, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fermement condamné la remise par le Hamas d'un corps ne correspondant pas à l'otage attendu.
Il a qualifié cet acte de "violation cruelle et malveillante" de l'accord de cessez-le-feu en cours.
Cette situation a jeté une ombre sur la fragile trêve instaurée pour faciliter l'échange d'otages et de prisonniers entre les deux parties.
Malgré cet incident, le Hamas a annoncé la libération prochaine de six otages israéliens vivants, prévue pour samedi.
Parallèlement, Israël s'apprête à relâcher plus de 600 prisonniers palestiniens en échange.
Cette dynamique d'échanges vise à renforcer le cessez-le-feu en place depuis janvier, bien que des tensions persistent quant à sa durabilité.
Par ailleurs, des explosions ont été signalées sur trois bus stationnés à Bat Yam, près de Tel Aviv, sans faire de victimes.
Les autorités israéliennes soupçonnent une attaque militante, ravivant les souvenirs des attentats des années 2000.
Ces événements soulignent la fragilité de la situation sécuritaire, même en période de trêve.
Sur le plan international, la proposition du président américain Donald Trump visant à réinstaller environ 2 millions de Palestiniens hors de Gaza a suscité de vives critiques.
Les dirigeants du Sinn Féin ont notamment boycotté un événement à la Maison-Blanche en signe de protestation, qualifiant la proposition de menace grave pour les Palestiniens.
Alors que le cessez-le-feu approche de la fin de sa première phase, l'avenir des négociations reste incertain.
Les incidents récents et les divergences politiques internes et internationales pourraient influencer la poursuite ou la rupture de la trêve actuelle.