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Interrogée par Ahraminfo, une source diplomatique à Beyrouth nie les accusations israéliennes contre la FINUL

Interrogée par Ahraminfo, une source diplomatique à Beyrouth nie les accusations israéliennes contre la FINUL

Alsharq Tribune- Al Ahram 

Etant donné que le mandat de la FINUL s'achève en décembre 2026, les accusations d’Israël visent à empêcher toute tentative de créer une nouvelle mission de maintien de la paix au Liban et à empêcher la FINUL de dénoncer les violations israéliennes.

Une source diplomatique basée à Beyrouth a nié que la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) a divulgué des informations sur le positionnement de l’armée israélienne au Hezbollah, expliquant qu’en lançant de telles accusations, Israël cherche seulement à « justifier ses violations contre les casques bleues ».

« Israël a multiplié ces derniers temps les violations de la résolution 1701 du Conseil de sécurité», explique la source interrogé par Ahraminfo, soulignant notamment la construction d’un mur de séparation à l’intérieur du territoire libanais, ainsi que les incursions régulières de l’armée israélienne au Liban et les frappes aériennes quasi quotidiennes.

« Ces violations ont été dénoncées par la FINUL publiquement ce qui a suscité la colère d’Israël à l’égard de la mission onusienne », explique la source diplomatique.

La résolution 2790 du Conseil de sécurité prévoit la fin du mandat de la FINUL à la fin décembre 2026 et charge le Secrétaire général de présenter des propositions sur la manière de mettre en œuvre la résolution 1701 après le retrait de la FINUL, au plus tard le 1er juin 2026.

« Dans les jours à venir, une délégation de l’ONU entamera une visite en Israël pour discuter de la manière de combler le vide qui résultera du départ de la FINUL », ajoute la source qui explique que les accusations récentes d’Israël visent à « empêcher toute tentative de créer une nouvelle mission de maintien de la paix qui remplacerait la FINUL et continuerait à mettre en lumière les violations israéliennes ».

La semaine prochaine, les quinze ambassadeurs du Conseil de sécurité se rendront dans la région pour évaluer la situation au Liban. Selon la source diplomatique, Israël cherche à influencer les résultats de cette visite à travers ses accusations à la FINUL. 

La tension est montée d’un cran entre Israël et la FINUL dans un contexte d’intensification des raids aériens et des opérations militaires israéliennes au sud Liban malgré un cessez le feu signé en novembre 2024 entre Israël et le Hezbollah.

La radio israélienne a rapporté dimanche 30 novembre, que la direction militaire exprime des inquiétudes croissantes quant à la possibilité que des éléments de la FINUL divulguent des renseignements sensibles au Hezbollah parce qu’ils disposent de l’autorisation d’entrer dans les zones d’opération des forces israéliennes à la frontière et de « photographier et documenter le terrain ».

Ces déclarations interviennent alors que Israël menace de multiplier ses attaques militaires et aériennes au Liban.

La FINUL, créée en 1978 en vertu de la résolution 425 du Conseil de sécurité, a vu son mandat élargi en 2006 après l’agression israélienne contre le Liban.

Sa mission principale consiste à surveiller la cessation des hostilités et à soutenir l’armée libanaise dans l’exercice de son autorité au sud du pays.

 

 

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