Alsharq Tribune- M.Essam
Le sort de la proposition du président russe Vladimir Poutine concernant des pourparlers directs avec l'Ukraine reste incertain, les deux pays étant divisés sur la voie à suivre pour parvenir à un cessez-le-feu.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a affirmé qu’il attendrait Vladimir Poutine en Turquie, en réponse à l’appel lancé jeudi par ce dernier en faveur de pourparlers directs entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul.
Lorsque Vladimir Poutine a formulé cette proposition dimanche, il ne signifiait peut-être pas qu’il envisageait de s’y rendre en personne. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n’a pas réagi aux déclarations de Volodymyr Zelenskyy lors de son point presse de lundi.
L'Ukraine a déclaré que la Russie devait d'abord accepter un cessez-le-feu de 30 jours à compter de lundi. Cependant, le ministère russe de la Défense a indiqué le même jour, sur les réseaux sociaux, que ses forces armées continuaient de mener une opération militaire spéciale.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Sybiha, a déclaré sur les réseaux sociaux que la Russie ignorait totalement les appels au cessez-le-feu et poursuivait ses attaques contre les positions ukrainiennes. Il disait s’appuyer sur les dernières informations des services de renseignement transmises par le commandant en chef de l’armée.