Alsharq Tribune-AFP
Le président de transition de la Guinée-Bissau, Horta Inta-A, a exigé mardi de ses ministres "une discipline financière rigoureuse" et leur a demandé d'élaborer des plans sectoriels d'urgence pour les cent premiers jours du nouveau gouvernement mis en place samedi dernier.
Selon le communiqué publié à l'issue de la première réunion du Conseil des ministres du gouvernement de transition, le président Inta-A a particulièrement insisté sur "l'observation rigoureuse de la législation sur la centralisation des recettes de l'Etat dans le Trésor public", une mesure claire visant à "enrayer les fuites de capitaux et garantir le contrôle total des finances publiques pendant la période de transition".
Il a également demandé "l'élaboration et la présentation, auprès du bureau du Premier ministre, de plans sectoriels d'urgence pour les cent prochains jours", indique le communiqué. Cette requête vise à créer un agenda d'actions urgentes et concrètes pour les différents ministères, en se concentrant sur les réponses aux besoins pressants de la population et la stabilisation des services essentiels, a expliqué la même source.
L'exécutif, a-t-elle ajouté, doit "éviter les mouvements au niveau du personnel dirigeant de l'administration publique", une précaution destinée à mettre un frein aux nominations ou remplacements potentiellement politisés et qui garantit la continuité des services et leur neutralité au sein de la fonction publique.
Le nouveau gouvernement bissau-guinéen, composé de 23 ministres et de cinq secrétaires d'Etat, sera en place pendant un an.