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Alsharq Tribune - The New York Times
Depuis le début de son second mandat, le président Donald Trump a entrepris une refonte radicale de la politique étrangère des États-Unis, marquée par des licenciements massifs au sein de la fonction publique fédérale.
En collaboration avec son conseiller Elon Musk, Trump a supervisé le renvoi de plus de 9 500 employés fédéraux, ciblant principalement ceux en période probatoire.
De plus, environ 75 000 travailleurs ont accepté des offres de départ volontaire.
Ces réductions ont touché plusieurs départements clés, notamment l'Intérieur, l'Énergie, les Anciens Combattants, l'Agriculture, la Santé et les Services sociaux.
Les critiques estiment que ces mesures, motivées par des considérations idéologiques plutôt que budgétaires, mettent en péril des services publics essentiels.
Parallèlement, l'administration Trump a suspendu l'application du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA), une loi interdisant aux entreprises américaines de verser des pots-de-vin à l'étranger.
Cette décision a suscité des inquiétudes quant à une possible augmentation de la corruption dans les transactions internationales.
De plus, le ministère de la Justice a licencié 20 juges spécialisés en immigration, malgré un arriéré de plus de 3,7 millions de dossiers.
Ces actions s'inscrivent dans une série de mesures visant à affaiblir les mécanismes de surveillance de l'intégrité publique et à restructurer profondément la politique étrangère américaine.
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