Alsharq Tribune - Agences
Le président syrien Ahmed al-Shar se prépare à inaugurer le Dialogue National Syrien à Damas, malgré de vives critiques.
Près de 600 invités se sont déjà rassemblés dans la capitale pour cet événement annoncé de manière précipitée.
L’annonce soudaine du calendrier et l’accélération des préparatifs suscitent des interrogations sur l’organisation de la conférence.
Le Conseil national kurde en Syrie a condamné l’initiative, affirmant que l’absence de participation des composantes politiques et nationales kurdes viole le principe du partenariat national.
La sélection des invités, jugée trop sélective, remet en question la légitimité et l’efficacité du dialogue.
Selon Hassan al-Dagheem, porte-parole du comité préparatoire, les forces séparatistes du QSD n’ont pas été conviées car le dialogue est destiné à une démarche sociétale et non à des négociations avec des entités militaires.
Trois diplomates ont indiqué que les capitales arabes et occidentales suivront de près le déroulement du dialogue.
Ces villes, ayant récemment normalisé leurs relations avec la Syrie, attendent que le processus inclue toutes les composantes politiques du pays.
Cette initiative est perçue comme une tentative de renouveler la vie politique syrienne et de redéfinir l’inclusivité du processus national.
Les critiques insistent sur la nécessité d’un dialogue véritablement représentatif pour garantir une paix durable et une gouvernance inclusive.
Le succès de ce dialogue pourrait marquer un tournant important dans la reconstruction politique de la Syrie.
Restez informé des développements de cette conférence, qui est au cœur des enjeux de la réconciliation nationale.