Alsharq Tribune - AP News
L'administration Trump a récemment licencié l'inspecteur général de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), Paul Martin, après que son bureau a averti que les actions administratives récentes avaient entravé la surveillance de 8,2 milliards de dollars d'aide humanitaire.
Cette décision s'inscrit dans une série de révocations d'inspecteurs généraux par l'administration, avec plus d'une douzaine de licenciements précédents.
Parallèlement, des entreprises américaines collaborant avec l'USAID ont intenté une action en justice, affirmant que le gel de l'aide étrangère les a laissées avec des factures impayées importantes, entraînant des licenciements massifs et mettant en péril des efforts cruciaux en matière de santé mondiale.
La suspension soudaine de l'aide a perturbé les chaînes d'approvisionnement, menaçant de provoquer des crises de santé publique à l'échelle mondiale.
Des entreprises comme Chemonics International, basée à Washington, ont dû mettre en congé 750 employés en raison de paiements en suspens.
Les plaignants soutiennent que cette interruption a des conséquences dévastatrices, non seulement pour les entreprises américaines, mais aussi pour les populations vulnérables à travers le monde qui dépendent de cette assistance.
Cette situation a également conduit à des appels bipartisans au Congrès pour protéger des programmes d'aide essentiels, tels que "Food for Peace", en les transférant au Département de l'Agriculture, afin de les soustraire aux réductions budgétaires de l'administration.