Alsharq Tribune - Le Monde
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a salué la décision de Friedrich Merz de l’inviter prochainement en Allemagne.
Netanyahu a qualifié cette initiative d’appel chaleureux malgré le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale à son encontre.
Cet appel intervient dans un contexte de cessez-le-feu fragile à Gaza, où les tensions entre Israël et le Hamas restent vives.
L’accord de cessez-le-feu, signé il y a plusieurs mois, continue d’être mis à l’épreuve par les échanges d’otages et les mesures militaires.
En parallèle, Israël maintient sa présence militaire dans plusieurs camps de réfugiés en Cisjordanie et interdit le retour des habitants expulsés.
Les forces israéliennes ont ainsi évacué des milliers de Palestiniens dans des opérations qui se prolongent depuis plus d’un mois.
Ces actions ont déclenché de vives réactions de la part des ONG et de la communauté internationale, dénonçant une escalade de la répression.
Netanyahu a affirmé que ces mesures étaient nécessaires pour contrer les menaces terroristes et garantir la sécurité nationale.
Pendant ce temps, le processus de libération d’otages se poursuit, avec des échanges qui continuent de diviser l’opinion publique.
La décision de Merz, malgré les lourdes accusations portées contre Netanyahu par la CPI, est perçue comme un geste audacieux de réaffirmation de l’indépendance politique.
Friedrich Merz a insisté sur la volonté de l’Allemagne de renforcer ses liens avec Israël, tout en consolidant sa propre souveraineté stratégique.
Cette annonce intervient alors que les négociations sur le cessez-le-feu et la libération des prisonniers continuent de faire l’objet de discussions intenses au niveau international.
Les prochains jours seront décisifs pour l’évolution de ce dossier, qui met en lumière la complexité des relations entre Israël, l’Union européenne et la justice internationale.