Alsharq Tribune - The New York Times
Les États-Unis diminuent drastiquement leur assistance aux pays en développement.
L'année dernière, ils ont consacré environ 12 milliards de dollars à la santé mondiale, finançant le traitement du VIH, la prévention de nouvelles infections, la vaccination des enfants contre la polio, la rougeole et la pneumonie, l'approvisionnement en eau potable pour les réfugiés, ainsi que les tests et médicaments contre le paludisme.
Face à ce retrait, gouvernements, philanthropes et organisations de santé se demandent avec urgence : qui prendra le relais ?
La Fondation Gates, deuxième contributeur majeur en santé mondiale, disposait d’un budget de seulement 1,86 milliard de dollars en 2023, bien inférieur à l’aide américaine.
Cette réduction suscite des inquiétudes quant à la continuité des programmes essentiels dans les pays les plus vulnérables.
Par ailleurs, ce vide pourrait être exploité par d'autres acteurs internationaux, notamment la Chine, qui tente de renforcer son influence à travers des politiques d’aide similaires.
Le débat s’intensifie sur le rôle que doivent jouer les grandes puissances et sur la nécessité d’une coordination internationale pour soutenir durablement le développement mondial.