Alsharq Tribune-AFP
Le vote pour l'élection de la chambre haute du Japon a commencé dimanche matin, avec un total de 522 personnes se présentant dans la bataille intensive entre les camps du pouvoir et de l'opposition.
La Chambre des conseillers est composée de 248 membres dont le mandat est de six ans. Des élections sont tenues tous les trois ans, avec la moitié des sièges en jeu à chaque fois. Les électeurs sont appelés à se prononcer sur un total de 125 sièges lors du scrutin de dimanche, dont un pour lequel une compétition est nécessaire pour combler une vacance.
Actuellement, le Parti libéral-démocrate au pouvoir et son partenaire junior le Komeito disposent de 75 sièges qui ne sont pas soumis à la réélection. Par conséquent, la coalition, qui fait face à des sondages médiatiques défavorables, doit obtenir 50 sièges lors de ces élections pour conserver une majorité à la chambre de 248 sièges.
La barre est considérée comme relativement basse pour le bloc au pouvoir, qui contrôlait la chambre haute avant les élections, alors que le Premier ministre Shigeru Ishiba, frappé par un faible soutien de l'opinion publique dans un contexte de défis colossaux, tels que la hausse des prix et les lourds droits de douane des Etats-Unis, a décrit l'entreprise comme n'étant pas facile.
Lors des élections générales d'octobre 2024, la coalition au pouvoir a perdu la majorité à la Chambre des représentants, soit la chambre basse, plus puissante, ce qui a contraint M. Ishiba à former le premier gouvernement minoritaire du Japon depuis plus de trente ans.
Si la coalition au pouvoir ne parvient pas à conserver la majorité à la chambre haute cette fois-ci, il sera extrêmement difficile pour M. Ishiba de continuer à gérer son administration, ont rapporté les médias locaux.