Alsharq Tribune- I24 News
Lors d’une interview accordée mardi à une radio new-yorkaise, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a abordé un large éventail de sujets, de la lutte contre le terrorisme à la guerre à Gaza, en passant par les pressions diplomatiques européennes.
Interrogé sur la possibilité pour Washington de classer la confrérie des Frères musulmans et le Council on American-Islamic Relations (CAIR) comme organisations terroristes, Rubio a confirmé que l’administration étudiait activement ces désignations. Il a toutefois souligné la complexité juridique d’un tel processus : "Il faut présenter les preuves comme dans un problème de mathématiques, car un seul juge fédéral peut bloquer la décision à l’échelle nationale.
Concernant Gaza, Rubio a affiché un soutien sans ambiguïté à Israël. Pour lui, la fin du conflit dépend exclusivement de l’élimination du Hamas en tant que menace militaire. "La guerre se termine le jour où le Hamas cesse d’exister", a-t-il martelé, accusant le mouvement terroriste d’être responsable à la fois des attaques du 7 octobre et de la crise humanitaire. Il a dénoncé l’utilisation par le Hamas de la population gazaouie comme "bouclier humain" et rappelé le sort des otages encore retenus dans les tunnels.
Le secrétaire d’État a également rejeté les avertissements de pays européens comme la France, le Royaume-Uni ou l’Irlande, qui menacent de conséquences diplomatiques si un accord de paix n’est pas rapidement trouvé. Selon lui, ces prises de position sont avant tout dictées par "des considérations de politique intérieure" et n’auront pas d’impact décisif sur le terrain. "Ce n’est pas une résolution de l’ONU qui réglera la situation, mais ce qui se passe sur le terrain", a-t-il insisté.
Rubio a enfin affirmé que la stabilité régionale passait par la fin de la gouvernance par des organisations hostiles à Israël dans les territoires palestiniens. "Tant que ces groupes continueront à gouverner et à attaquer Israël, il n’y aura pas de paix."